Transports sentimentaux

Finie l’image des transports en gris, où personne ne se parle!

Le bus, le train, peuvent aussi devenir des lieux de rencontres, voire… de sentiments.

À la demande des Transports Urbains du Blaisois et du Festival BDBoum de Blois, 26 auteurs parmi les plus grands (Lucie ALBON, ANGE, Philippe BERTRAND, Charles BERBERIAN, Pascal BERTHO, Frédéric BEZIAN, François BOUCQ, Luc BRUNSCHWIG, CORCAL, Philippe DUPUY, Christophe GAULTIER, Sébastien GNAEDIG, Étienne LE ROUX, Marc N’GUESSAN, Jean-Philippe PEYRAUD, O’GROJ, Éric OMOND, Olivier SUPIOT, Sylvain RICARD, Sylvain SAVOIA, Philippe THIRAULT et Alberto VARANDA. Avec également des illustrations de Jean-Claude FOURNIER, Philippe LUGUY et MAËSTER.) ont laissé libre cours à leur imagination pour donner leur interprétation de ces transports émotifs. Quand le rêve et la fantaisie viennent illuminer le quotidien… Aucune fausse note pour cette symphonie urbaine.

La petite dame qui bavarde avec tout le monde, le bus décoré de la Saint-Bus, les histoires d’amour sur les quais ou les conversations privées qui ne le sont plus, tout peut arriver dans ces transports sentimentaux! Le quotidien transcendé et enchanté par l’émotion ou l’imaginaire...

Bon week-end

Spirou se met au vert

Le BlogÉcolo de la rédaction de Spirou Hebdo présente depuis début septembre des idées écologiques pour préserver l'environnement...

Langues et langages...

Pour célébrer la Journée européenne des langues... eh bien, j'ai décidé de vous présenter une langue assez particulière... disons plutôt un langage...

Il est important d'apprendre plusieurs langues et de reconnaître la richesse de la diversité linguistique et culturelle, mais il ne faut pas non plus oublier d'autres formes de communications tout aussi importantes... Beaucoup de messages sont transmis et compris sans qu'un mot ne soit prononcé...

La preuve par ces petits oiseaux...

Même pas peur

«Fini de rire!»
Le 12 septembre 2007, voilà le slogan pour le moins inhabituel qui barrait la couverture du n° 3622 de Spirou heBDo, magazine de bandes dessinées.

Si cette couverture avait de quoi provoquer l’étonnement chez le lecteur régulier du magazine, le contenu de celui-ci avait également de quoi surprendre: un cahier de 16 pages – fermées ...
La rédaction de Spirou était-elle devenue folle? Avait-elle décidé de troquer les valeurs de respect et d’ouverture, présentes dans de nombreuses séries, pour celles, répugnantes, de l’infâme Captain Moral?
Heureusement, quelques indices et avertissements («Ceci n’est pas un vrai Spirou») laissaient présager que ce cahier n’était peut-être pas ce qu’il semblait être et que toute lecture au premier degré devait être formellement proscrite.
Que trouvait-on dans ces pages?
Un amoncellement de rumeurs, de préjugés, de «on-dit», de stéréotypes, d’analyses de comptoirs, de solutions «yaka», de discours sécuritaires et d’invitations à la délation et à la discrimination...
Une synthèse affolante des infos angoissantes (faits divers, terrorisme, chômage, pression migratoire, insécurité…) scandées, répétées, martelées en Une des médias afin de nous rappeler d’avoir peur au quotidien.
Spirou, instrument d’une propagande nauséeuse avec, au hit parade de l’ignoble, l’histoire édifiante du Captain Moral, super héros raciste, xénophobe et égoïste, en n°1 toutes catégories?
Heureusement, on trouvait également, à destination des jeunes lecteurs, des faits argumentés, chiffrés, réfléchis, visant à désamorcer les «solutions» simplistes de la société cauchemardesque de Captain Moral et, parallèlement, à amorcer la mèche d’une réflexion auprès des lecteurs pour faire exploser cette litanie de clichés.
Cette amorce de deux pages, rédigée par la Ligue des droits de l’Homme, était indispensable. Elle était par ailleurs et complétée, dans le journal «normal», par des témoignages d’enfants vivant leur différence au quotidien. À cela s'ajoute un dossier pédagogique que la Ligue des Droits de l'Homme a préparé pour aborder des thèmes aussi complexes que le racisme, l’immigration, la société de la surveillance ou les centres fermés. Ce dossier est disponible sur le site de la LDH et présente, de manière argumentée, un éclairage prenant en compte un facteur essentiel: celui du respect de droits humains inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Malheureusement, il faut continuer à lutter contre les a priori racistes, car si l’on n’y prend pas garde, la société faite de peur, de délation et de discrimination décrite «pour-de-rire» dans «Captain Moral», pourrait un jour devenir réalité...

...Et cela ne fera alors plus rire personne.

Le magazine Spirou a souhaité lutter avec ses armes, l'humour et la bande dessinée, contre toutes les formes de racisme. Selon le rédacteur en chef, Olivier Van Vaeranbergh, "La bande dessinée permet de faire de la pédagogie sans que cela ait l'air de pédagogie".

Il y avait une fois...

Ça commence comme un vrai conte de fée...

Trois fées penchées sur le berceau d’une princesse toute bébé, ça vous dit quelque chose? Mais ici pas de méchanceté, juste une grosse bêtise d’Artemis qui offre à la nouvelle née le don d’intelligence. Indignation du maître de ce royaume quelque peu arriéré question morale: «comment une fille intelligente peut espérer trouver un mari?». Et la «matronesse» des fées de bannir illico l’imprudente tandis que le roi exige que l’on brûle les livres et que l’on chasse les érudits. Bref, Artemis est renvoyée, mais se rend compte qu’elle a oublié la pierre de fée, source de grands pouvoirs, dans le corps de la petite princesse. La suite sera une quête afin de récupérer des objets précieux dans l’Académie de Magie, puis une fuite éperdue.

Les seconds rôles sont parfaits, du chat doué de clairvoyance à un enchanteur prénommé Marlin et à un sorcier amoureux fou d’Artemis. On y trouve de multiples emprunts à des contes et légendes, des clins d’œil au «Seigneur des anneaux», à «Blanche Neige» ou au Petit Chaperon Rouge.

Une série agréable qui n’est pas destinée qu’aux ados et qui est prévue en deux tomes.

Faire de la bande dessinée

Reconnu par Neil Gaiman, Frank Miller ou Alan Moore comme LE spécialiste de la bande dessinée, Scott McCloud analyse, explique et développe l’ensemble des techniques propres au 9e Art.

Après L’Art invisible, ouvrage de référence par excellence sur le média bande dessinée, Scott McCloud élargit son horizon. Qu’il s’agisse de comics, de manga ou de bande dessinée européenne, «Faire de la bande dessinée» apprend à construire un récit, à découper une planche, à choisir les images et les mots adéquats, à créer des mondes variés et crédibles, à maîtriser le langage du corps et des expressions faciales... Le tout en BD...

Rentrée

Après la première semaine de cours et à la veille de la deuxième...

N'oubliez pas que ce n'est que le début!

Ne dépensez pas toutes vos énergies dès maintenant!

Maintenez l'équilibre toute l'année...

Petit conseil pour élèves et enseignants...

École... Écoles...

(D'après Pancho, «Le Monde», août 2006)

La BD des filles

C’est rose bonbon, ça brille, ça a le format d’un journal intime, c’est fait par des filles et pour les filles. Mais pour quelles filles?...

"La BD des filles" raconte la vie quotidienne de quatre lycéennes qui ont bien des soucis: Noëlle a perdu le bracelet de sa grand-mère et son père fait des cachotteries à la famille; Inaya s’est disputée avec sa meilleure amie pour une histoire de garçon; Amandine qui ne sera bientôt plus fille unique ne veut pas déménager; Yeuse qui rêve de chanter a dû mal à se faire des amies car elle déménage sans arrêt...

Yeuse vit dans son monde. Sa passion du chant l’entraîne de casting en casting, mais elle ne veut pas la célébrité ou la gloire, juste le bonheur de chanter.

Inaya vient d’une famille nombreuse, elle essaye en permanence d’être détachée, cérébrale et sérieuse, mais parfois ce masque qu’elle porte en permanence l’empêche de s’épanouir.

Amandine était la fille choyée d’un foyer sans histoire, mais voilà que sa mère veut un bébé, et que celui-ci vivra dans sa chambre. Comment faire changer d'avis ses parents?

Noëlle est bonne élève, sérieuse et responsable. Elle ne semble jamais perdre le nord et pourtant défaille à chaque rendez-vous avec son amoureux.

À partir de courtes scènes et de quatre histoires qui s’entrecroisent, Anne Baraou et colonel Moutarde dressent un portrait tout en nuance de l’adolescence...

Zen attitude...

En ces temps de stress, suivez le guide de la zen attitude...

... en 18 leçons!

Oscars 2008: Persepolis représentera la France

Le film d'animation "Persepolis" de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud a été choisi par les membres de la commission de sélection pour les Oscars 2008 afin de représenter les couleurs de la France lors de la prestigieuse cérémonie.

Après la France, Persepolis s'apprête à conquérir le monde! Le film d'animation, coréalisé par Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi, et adapté de la BD culte de cette dernière, avait déjà conquis le jury du Festival de Cannes et obtenu le Prix du jury en 2007, avant de rencontrer un beau succès en salle.

Persepolis raconte avec humour et tendresse l'enfance d'une petite fille de Téhéran, confrontée à l'Iran des Mollah - un sujet engagé: le film a été qualifié d'islamophobe par un représentant de la présidence iranienne.

Reste encore à passer la sélection américaine, en janvier. Parmi les nombreux films étrangers proposés chaque année, quelques-uns seulement sont sélectionnés par l'Académie des Awards: Joyeux Noël en 2006 et Les Choristes en 2005 étaient ainsi passés à la trappe. La France reste aujourd'hui le pays le plus nommé à l'oscar du film étranger, avec 34 citations. Le cinéma hexagonal a remporté à 9 reprises cette statuette, la dernière fois en 1993 avec Indochine.

Voici un extrait:

Fumer? Non!!!

Comment ça se passe chez les fonctionnaires...?

Quand l’appel de la nicotine se fait cruellement ressentir, la salle de détente peut avoir des allures de salle de torture… Heureusement, nos héros ne sont pas à un plan fumeux près pour parvenir à leurs fins et retrouver la zen attitude au bureau. Service public ou sévices publics, à vous de juger dans ce nouvel album qui devrait faire un tabac auprès du public… et du privé!

Fais de beaux rêves!

EN LIBRAIRIE!

Fais de beaux rêves, Le Petit Spirou, n°13 par Tome et Janry

«Ma vie est un cauchemar! Ma grand-mère sucre les fraises. Mon prof de gym est alcoolique. Mon prof de morale porte une soutane et celui de calcul un string à rayures. J’ai les copains les plus nuls du monde et, la nuit, des morts-vivants me kidnappent le slip. Chez moi, je ne vois jamais la tête de mon père. Ajoutez à cela que je porte un chapeau ridicule (même sous la douche), que tout le monde espère qu’un jour je deviendrai un héros et que ce nouvel album porte le numéro 13... Ne le lisez pas si on est vendredi!»

Journées européennes du Patrimoine

Journées européennes du Patrimoine - 15 et 16 septembre

Vie d'ange

in 1001bd.com

Ma maman est en Amérique...

... elle a rencontré Buffalo Bill

C'est le premier jour à l'école des grands, Jean ne connaît personne et puis, elle est où sa maman? En voyage?

Les auteurs nous emmènent doucement, au rythme de l'année scolaire et des émotions de Jean, vers la découverte de l'horrible vérité...

Nouveaux élèves

Ils seront comment, les nouveaux élèves...??

50 classiques de la littérature adaptés en BD

Une nouvelle collection de Bandes Dessinées intitulée «Romans de toujours» démarre en fin septembre, chez Adonis. Elle prévoit pas moins de 50 albums, adaptations en bande dessinée de chefs d’œuvre de la littérature romanesque libres de droit d’auteur (Homère, Victor Hugo, Jules Vernes, Tolstoï, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas, H.G. Wells..).

Les parutions s’étaleront jusqu’en fin 2009. La collection dirigée par Roger Brunel s’intègre dans un projet culturel international de l’UNESCO et de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Quelques titres:

• Le comte de Monte-Cristo,
• Les Misérables, Mme Bovary,
• Le dernier des Mohicans,
• Les Misérables,
• Oliver Twist,
• Madame Bovary,
• L’île au trésor,
• L’Odyssée,
• Robinson Crusoé…

La particularité de cette collection est d’ajouter à l’album BD:
un CD contenant le texte original intégral numérisé du roman et sa version audio lue par des artistes confirmés, des annexes culturelles sur l’auteur, l’œuvre, la période historique du roman, la vie économique et sociale de l’époque, un lexique en 6 langues pour l’apprentissage du français.

BD = 48 pages + annexes culturelles (16 pages)

+ CD (texte intégral en numérique + livre audio)

Un livre acheté = un livre gratuit,

remis par l'Editeur à l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie)

ou à l'Unesco, pour soutenir leur programme éducatif dans les pays à faible revenu.

La BD à l'honneur à Bruxelles en 2009

La Bande Dessinée, dont Bruxelles est reconnue comme la capitale, sera mise à l'honneur par la Région centrale du pays tout au long de l'année 2009, a décidé le gouvernement bruxellois, à l'occasion de sa réunion de rentrée. Après une année dédiée à l'Art Nouveau (2005) et une autre consacrée à la Mode (2006), 2009 sera celle du 9e art.

Ce projet sera promu activement à l'étranger. La BD fait partie du patrimoine de Bruxelles, patrie de Tintin et de Spirou, dont les pères, Hergé et Franquin habitaient d'ailleurs la capitale. C'est Bruxelles qui a vu naître la première école de BD du monde. L'année 2009 coïncidera d'ailleurs avec les 40 ans de la première promotion de la filière d'enseignement de l'école Saint-Luc consacrée à la Bande Dessinée et avec les 20 ans du Centre Belge de la Bande Dessinée. Une première ébauche de programme pour une année thématique BD 2009 a été élaborée par le BITC (Brussels International-Tourism & Congress). Elle comprend une exposition phare, des festivals cinéma-BD, des expos dans l'espace public, un week-end de la BD, un parcours d'artistes, etc. Il est également prévu de donner une couleur BD aux événements liés à la Région (Fête de l'Iris, Plaisirs d'Hiver, Nuit Blanche, Journée sans voiture, Fête de l'Environnement). Enfin, le programme propose l'organisation d'assises bruxelloises de la BD, lieu de rencontre et de discussion des acteurs de la BD belge et internationale. Un prix à visée internationale pourrait venir récompenser un album ou un auteur.

Une drôle de rencontre...

Petit Poilu part à l'école.

En chemin, un brouillard dense et épais le met sur la route d'une maison lugubre que l'on dirait hantée... Malgré sa peur, notre petit bonhomme se décide à y entrer. Il y fait alors une étrange rencontre: un homme malingre et triste, recroquevillé sur lui-même... Attention Petit Poilu, ne t'approche pas de lui! Cet homme n'est autre que... Le Vampire! Cours! Cours vite!Trop tard...Comment notre Petit Poilu va-t-il se sortir des griffes du Vampire?

Histoire riche en émotions, toute en finesse et pleine d'un humour tendre et cocasse.

Histoire sans paroles: cela permet une plus grande liberté dans l'interaction orale.

Histoire pour la rentrée ou pour Halloween...

Petit Poilu, n°2 - "La Maison brouillard"

Bailly & Fraipont

Ed. Dupuis, 2007

La rentrée, ça pèse...!

Apprendre

Retiré de l'album «Ysoline - 1. Comme un poisson dans l'eau!» (p.16)

Rascal & Thierry Murat

Delcourt, 2006