La vie d’un petit garçon n’est pas si simple. Partir en vacances par exemple demande de l’organisation. Il faut se lever tôt et quand on a envie de faire pipi, il y a toujours une fille qui pourrait nous voir, c’est embêtant! Mais à part ça, il y a aussi la joie de retrouver les tonton, tata, la mer, les crabes, le jardin etc… Le petit garçon est tout content d’arriver en vacances, mais cette année-ci sera marquée par une triste nouvelle.
L’histoire de la petite famille s’achève avec ce troisième tome. Une ombre vient ternir l’ambiance ensoleillée des vacances d’été, c’est celle de la mort de Pépé. Comment gérer cela quand on est un enfant? Les auteurs se mettent à leur niveau et tentent de recréer une atmosphère de douceur et de tendresse entourant les personnages d’attention et de précaution nécessaires à ce genre de situation. Mais sans que les choses soient dites de façon brutales, elles sont pourtant assez directes. La part de rêve est conservée avec l’image d’un ciel dont l’hospitalité n’a plus rien a envier à quelque autre lieu de repos tant les millions de morts s’y retrouvent. Cette idée magique plaît, rassure, et est évidemment dite pour aider à grandir. Qui ne lève jamais son nez vers ces étoiles protectrices que sont devenus nos disparus au plus profond de nos espoirs? En tous les cas, c’est aussi la version des auteurs, elle est plutôt poétique et douce et semble universelle.
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