Le jury du festival 2007 a récompensé le film d’animation de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud.
Ovationné par le public lors de sa présentation au festival de Cannes, "Persepolis" a reçu ce dimanche le prix du jury, ex-aequo avec "Lumière silencieuse" de Carlos Reygadas. Le film d’animation réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud à partir de la bande dessinée éponyme (Marjane Satrapi, L’Association) s’était attiré les foudres du gouvernement iranien avant sa projection à Cannes. Le film sortira sur les écrans français le 27 juin 2007.
Ovationné par le public lors de sa présentation au festival de Cannes, "Persepolis" a reçu ce dimanche le prix du jury, ex-aequo avec "Lumière silencieuse" de Carlos Reygadas. Le film d’animation réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud à partir de la bande dessinée éponyme (Marjane Satrapi, L’Association) s’était attiré les foudres du gouvernement iranien avant sa projection à Cannes. Le film sortira sur les écrans français le 27 juin 2007.
Premier teaser de Persepolis
La bande dessinée:
Coup de cœur - Angoulême 2001.
Meilleur scénario - Angoulême 2002.
Coup de cœur - Angoulême 2001.
Meilleur scénario - Angoulême 2002.
Il était une fois une jeune dessinatrice iranienne ignorant tout ou presque de la Bande Dessinée, venue à Paris pour illustrer des livres pour enfants. Là, ses camarades d'atelier la persuadèrent de raconter sa vie en BD... Depuis, Marjane Satrapi a fait du chemin et son Persepolis est devenu un best-seller. C'est mérité: cette autobiographie attachante est aussi un formidable portrait de son Iran natal, où se lit l'histoire du pays depuis l'avènement de la révolution islamique de 1979. Entre légèreté et gravité, un regard très personnel et sensible sur l'Iran contemporain.
Série terminée, 4 tomes, à lire dans l'ordre.
Ce qui rend “Persepolis” tellement séduisant, c’est que ces histoires sont racontées par une petite fille qui pense et se conduit vraiement comme une petite fille de dix ans: la jeune Marjane de la BD -- Marjane Satrapi est l’héroïne de ses BD très autobiographiques -- nous raconte qu’au début elle ne savait pas trop quoi penser du voile, quand il devint obligatoire, quelque temps après le début de la Révolution. Marjane Satrapi dessine les silhouettes de très jeunes fillettes jouant dans la cour de leur école avec leur voile et se demandant ce qu’elles vont en faire: faut-il jouer à la balle avec, ou s’en servir comme d’une corde à sauter?... Son coup de crayon est simple, mais très stylisé et efficace: tout le monde comprend le message de ses dessins -- et en souriant de plaisir. C’est sans doute ce qui donne à ses volumes de BD cette touche si particulière: ces histoires sont très politiques et didactiques, et en même temps on les lit et les regarde avec un plaisir sans cesse renouvelé...
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