25/11/2012

Bonne lecture





 
sur le blog de Laurel



21/11/2012

20/11/2012

20 novembre - Droits de l'Enfant




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17/11/2012

Bien camouflés





 
 
 

Moi, je préfère...




 
 
... les chataignes et les mandarines !  ;)
 
 
 
 
 

J'aimerais bien...




 
 
 

13/11/2012

Le train des orphelins





C’est dans un pan méconnu de l’histoire des Etats-Unis que nous plongent Charlot et Fourquemin : celui de l’"Orphan Train Riders", un programme de placement d’orphelins livrés à eux-mêmes dans les rues de New York. Fondé sur de louables intentions, ce gigantesque système connut certaines dérives et paraît aujourd’hui totalement aberrant. Volontairement coupés de leur milieu d’origine et privés du moindre souvenir de leurs parents, les enfants étaient envoyés en train à travers les régions rurales du pays où de potentiels adoptants (en quête de descendance, d’enfants à chérir ou simplement de main d’oeuvre bon marché) pouvaient faire leur choix au cours de véritables foires aux bestiaux....
Dans le premier tome du "Train des orphelins", on embarque donc en 1920 avec une douzaine d’enfants et leurs accompagnants, parmi lesquels Jim Smith, son petit frère Joey et la petite dernière Anna. Parallèlement, en 1990, un homme se présente au domicile d’un vieillard, un certain Jim Smith.
Cette histoire tirée d’une telle réalité historique avait tout pour être tragique. Mais pour Charlot ("Bourbon street"), pas question de "sombrer dans le pathos et de faire pleurer dans les chaumières". Le récit n’a en effet rien de larmoyant et si les dérives du système ne sont pas occultées, elle le sont en filigrane. Le ton général est finalement plutôt léger, soutenu par le dessin semi-réaliste expressif de Fourquemin ("Outlaw"). Prévue sur plusieurs cycles, la série s’annonce donc prometteuse. Mais d’ores et déjà, on peut remercier le duo Charlot-Fourquemin de nous avoir ainsi dévoilé cet épisode de l’histoire américaine. Entre 1853 et 1929, ce sont 250.000 enfants - tous blancs - qui transitèrent par les convois l’"Orphan Train Riders". Deux millions d’Américains descendraient de ces enfants sans le savoir, le souvenir de ce qui est encore considéré comme le plus important déplacement d’enfants de l’histoire de l’Humanité ayant été longtemps occulté par les autorités américaines. Pour en savoir plus, la première édition de ce tome inclut un dossier de quelques pages.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Petites gens




La vie des gens ordinaires n’a rien d’extraordinaire. Ils sont là, on les croise sans les voir. Et pourtant ils ont des choses à dire, à partager, à résoudre.
Durant 24 heures, Zabus et Campi s’intéresse à six d’entre eux, six voisins : il y a monsieur Armand qui prête ses livres aux habitants ; Paul, l’employé des chemins de fer service Objets trouvés qui ne supporte plus le sourire constant affiché par son collègue ; Lucie que l’on trouve trop vieille pour travailler et qui se sent inutile et transparente ; Irina, la danseuse aux cheveux gris ; le veuf incapable de communiquer avec son fils Louis qui, lui, aimerait aller voir la tombe de sa maman.
 
Auteur des séries jeunesse "Monde selon François" et "Agathe Saugrenu" (Dupuis), Vincent Zabus signe ici un album plus adulte mais qui parle toujours de quotidien et d’humanité. La difficulté du récit choral est de parvenir à raconter des destins parallèles sans se perdre, en gardant à l’esprit que ceux ci doivent finir par se croiser avec cohérence et fluidité. Zabus remplit parfaitement le contrat et avec une grande finesse. L’air de rien, ce sont six personnages profondément touchants et attachants que nous décrit le scénariste. Loin d’être moralisateur, Zabus laisse le lecteur dresser son propre constat : à rester à la surface des gens, on passe à côté de moments intenses qui rendraient pourtant notre vie plus riche et heureuse. Une histoire en forme de rayon de soleil qui doit également beaucoup au dessin de l’Italien Thomas Campi qui, avec son trait fragile, donne à voir des visages chargé d’émotions.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

11/11/2012

01/11/2012

Plutôt...




 
 

Alicia et le jeu de l'oie






Chez Alicia ce n’est pas tant ses cheveux bleus que l’on remarque que son imagination débordante... C’est ainsi que, lors d’une partie de dés ennuyeuse, le parc se transforme en gigantesque jeu de l’oie ! Alicia et ses amis devront faire preuve de solidarité pour arriver au bout du parcours truffé de dangers. Mais ce n’est pas gagné, les copains en question ont été transformés en oies et ils comptent bien lui faire payer cette métamorphose !
En mettant en scène un jeu de l’oie fantastique géant, Lola Moral et Sergio Garcia promettent aux jeunes lecteurs un bonne dose d’aventures : outre les traditionnelles cases comme le puits et la prison, Alicia et ses amis devront passer à travers une rivière pleine de crocodiles à franchir, la maison d’un cuisinier amateur d’oies, une course automobile, etc.
Bref, question imagination Alicia n’a rien à envier à la célèbre héroïne de Lewis Caroll. Rythmé et fluide, le récit se lit d’une traite et le dessin et les couleurs donnent envie de plonger dans cette jolie aventure en 63 cases.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Julius II






Julius Livre II
Alors que l’occupant romain met la Judée au supplice, celui que l’on appelle maintenant le Prince des Princes, le Messie, part vers l’Orient. Il suit l’appel mystique du Troisième Testament, clé du Royaume de Dieu et promesse de la fin de toute souffrance.
À ses côtés, l’ancien général Julius a une vision plus concrète : il veut faire de ce « messie » un chef de guerre capable de libérer son pays. Il s’impose donc dans le petit groupe qui part vers l’Orient, décidé à ramener son ami à la raison… et auprès de sa fille. Les épreuves se multiplient, le vent du désert porte la rumeur d’une cavalcade et les cris des corbeaux ; et tandis que des ombres mystérieuses s’étendent sur les murs de Babylone, Julius ignore que la quête du Troisième Testament le mènera plus loin qu’il ne peut l’imaginer…
 
 
 
 
 

Il était une fois en France T5 et 6




 


IL ETAIT UNE FOIS EN FRANCE T5 / Bande-annonce  - GLENATBD

 

 

 

Tome 6 - « Jamais à l’abri… »

Juillet 1949. Joseph Joanovici comparaît devant la Cour de Justice de Paris pour collaboration. Son avocat est optimiste : les jurés lui pardonneront d’avoir fait fortune sur le dos des nazis, quand ils verront le nombre de Juifs qu’il a sauvés ! Monsieur Joseph lui aussi veut encore croire qu’il pourra se faire oublier, peut-être même trouver refuge en Terre Promise... C’est sans compter sur la haine tenace du juge Legentil, qui suivrait son ennemi intime jusqu’en enfer si cela lui permettait de faire triompher la justice. Immense succès public et critique, récompensée par le Prix de la Série à Angoulême, la saga de Fabien Nury et Sylvain Vallée se clôture superbement par ce 6e album. Les dernières années d’un personnage ambigu et magnifique, dont les paradoxes incroyables, mis en exergue avec virtuosité par les deux auteurs, perturbent les notions de bien et de mal...