«Je n’aime pas Tintin dans les films, il n’a pas la même voix que dans la bande dessinée».

Tintin n’eut guère plus de chances: Le mystère de la toison d’or (1961) et Tintin et les oranges bleues (1964) n’ont convaincu ni les fans ni la critique. Avec le temps, les deux films ont cependant acquis un indéniable charme désuet. On attend maintenant de voir ce que va faire Spielberg du héros d’Hergé, le tournage d’un long-métrage étant annoncé pour 2009.
Goscinny, qui s’était penché sur les rapports entre le septième et le neuvième art, déclarait en 1973: «La BD, c’est exactement la même chose que le cinéma, avec simplement une différence de rythme». Une remarque qui n’a pas échappé à Alain Chabat. Il reste l’un des seuls, avec Astérix et Obélix: mission Cléopâtre, à être parvenu à transposer les aventures d’un personnage de papier sans en trahir l’esprit. Même si, physiquement, Christian Clavier n’a vraiment rien à voir avec Astérix.
La grande difficulté de ces adaptations réside en effet dans la distribution.

La première fois qu’un acteur a joué le «cow-boy qui tire plus vite que son ombre», c’était Terence Hill. Nous étions en 1991. On avait pour l’occasion privé Lucky Luke de son clope. En toute logique, le film ne fit pas un tabac. Alors, maintenant, c'est Jean Dujardin qui va jouer Lucky Luke... Pour le meilleur ou le pire?
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