07/09/2008

Minik

Voici une nouvelle adaptation de cette histoire vraie de la fin du XIXe siècle...


Après plusieurs mois d’exploration et de navigation dans les territoires arctiques, c’est début octobre 1898 que Robert E. Peary amarra son bateau, le «Hope», à New York. À son plus grand désarroi, il n’avait pas atteint le pôle, cette fois encore, mais trouvait un certain réconfort dans le fait qu’en cale sèche, il ramenait des curiosités qu’il allait pouvoir monnayer pour monter sa prochaine expédition. Ces curiosités, c’était ce qu’on appelait à l’époque des Eskimos. Des Peaux-Rouges des glaces. Des sauvages... Confiés aux scientifiques du muséum d’histoire naturelle de New York, les hommes du froid ont très vite été victimes du virus de la grippe et seul un enfant parmi eux survécut. Il s’appelait Minik. Bien que ces Inuits furent aux yeux du plus grand nombre de simples cobayes ou des attractions au même titre que le sont les animaux d’un zoo, Minik se fit adopter après le décès de son père par un certain Mr. Wallace, un homme qui fut sans doute sensible plus que d’autres...
Dans sa nouvelle famille, l’enfant déraciné avait gagné un frère, et tout aurait pu se dérouler de manière confiante et sereine si un jour, Minik n’était pas tombé nez à nez, dans une pièce du sous-sol du muséum d’histoire naturelle, avec une vitrine dans laquelle son père Qisuk avait été exposé, empaillé, alors qu’on avait fait croire à Minik que son père était enterré là où il avait lui-même procédé au rite funéraire traditionnel inuit! Dès lors, Minik ne revint plus chez sa famille adoptive. Survivant dans la rue, il se mit en tête de faire payer Peary, celui à l’origine de son malheur, pour le mal qu’il avait commis...






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