Ça commence par un goûter charmant et rose bonbon, qui est interrompu par une inondation gluante. Normal, les personnages qui devisaient si gentiment sont en réalité les petits habitants (grands de quelques centimètres) d’un cadavre de fillette, pourrissant dans les bois. Qui sont-ils? Mystère. Que veulent-ils? Survivre, dans un esprit bon enfant. Car ces Minipouss agissent comme des gamins, et c’est une sorte de drame façon Sa Majesté des mouches qui se joue devant nos yeux horrifiés. En effet, la mort, la violence et la douleur interviennent sans crier gare, et sont traitées avec un détachement terrifiant. Du jamais-lu.
Dans les champs, au printemps, une fillette gît, inerte. Est-elle morte? Qui l'a tuée? On n'en saura pas plus. De ci, de là, une minuscule communauté surgit, comme échappée de contes de fées: Aurore, mais aussi l'Orgueilleuse, la Régressive, l'Aventurière, le Prince m'as-tu vu... Les saisons passent et Aurore, la presque princesse, s'agite toujours pour son petit monde, qu'elle voudrait merveilleux, pour accorder cette improbable assemblée à la nature et aux bêtes qui les entourent. Jusqu'à ce jour d'hiver, où elle devra faire face à un choix amer...
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