31/01/2009

Pélerinage des bédéphiles




C'est le pélerinage annuel des bédéphiles de tout poil. Angoulême, la Mecque du 9e art, est en ébullition alors que s'ouvre, ce jeudi, son 36e festival international de la bande dessinée. Avec plus de 4 700 titres parus en 2008, la BD ne s'est jamais aussi bien portée et cette nouvelle édition devrait s'afficher comme un baromètre fidèle de la bonne santé du secteur. Par milliers, les bédéphiles vont converger vers la cité de Charente pour quatre jours de dédicaces, de rencontres, d'expositions, de concerts de dessins et autres matches d'improvisation bédé... Et, BD ou pas BD, pas question de buller!

A Angoulême, tout est prêt pour accueillir les 200 000 amateurs espérés.

L’ombre du manga building s’étend sur le festival: si les BD asiatiques n’ont pas connu, l’an dernier, la croissance à deux chiffres des années précédentes, elles constituent encore un gros tiers des ventes d’albums. Ce mélange de classiques et de modernes, c’est aussi aux auteurs de «Monsieur Jean», Philippe Dupuy et Charles Berberian, Grands Prix Angoulême l’an dernier, qu’on le doit. Coprésidents de cette édition, ils ont concocté un programme alléchant dont l’exposition sur leurs vingt-cinq ans de travail à quatre mains devrait être l’un des points d’orgue.
Tout baigne alors
à Angoulême.

Car s’il est une chose que tout le monde fait dans la capitale des Charentes, à part lire, c’est trinquer, avec des bulles de champagne cette fois, à la santé du festival bien sûr, l’incontournable grand-messe de la BD, secteur florissant comme une île bienheureuse. «C’est un des rares moments où tout le monde, éditeurs, auteurs, lecteurs, nous pouvons tous nous retrouver», sourit Jacques Glénat, dont la maison d’édition fêtera ses 40 ans à cette occasion.





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