Winshluss nous présente le récit complet de sa version «underground» du célèbre conte de fées Pinocchio. Un album en sélection officielle au FIBD 2009!
Pré-publié au départ dans la revue Ferraille Illustré de 2003 à 2005, Winshluss l’avait mis entre parenthèse afin de se consacrer avec Marjane Satrapi à la réalisation du film d’animation Persepolis.
Voici une toute nouvelle interprétation totalement décapante du conte de Collodi!
Pinocchio n’est pas une marionnette en bois mais un automate: Geppetto, homme avide d’argent et de pouvoir en a fait un super-robot, un androïde militaire indestructible. Mais Pinocchio ne sera pas un pantin comme les autres. En effet, Jiminy cafard (et non criquet), looser invétéré, vient de se faire jeter par sa belle. Il décide alors de s’installer dans la tête du robot, mais en voulant modifier les fils électriques afin d’y installer le câble, l’insecte fait tout disjoncter: dès lors, Pinocchio ne sera plus jamais une simple machine et se trouvera confronté à un monde terrifiant… Winshluss dépeint alors avec cynisme et de façon déjantée une humanité dépressive, pourrie et violente.
Cette version «no future» de Pinocchio est mise en valeur grâce à trois types de planches qui ponctuent le rythme du récit. Les premières, des planches en couleur sans phylactère racontent les aventures, ou plutôt les mésaventures de Pinocchio. Les secondes s’insèrent telles des couvertures à la fin de chaque chapitre, comme pour figer la situation. En dernier, nous avons les planches de Jiminy le cafard, planches en noir et blanc où les dialogues sont grinçants et corrosifs à souhait.
On peut dire que ce conte de fées pour adultes ne laissera personne indifférent. D’autant plus que le dénouement est parfaitement inattendu.
Cette version «no future» de Pinocchio est mise en valeur grâce à trois types de planches qui ponctuent le rythme du récit. Les premières, des planches en couleur sans phylactère racontent les aventures, ou plutôt les mésaventures de Pinocchio. Les secondes s’insèrent telles des couvertures à la fin de chaque chapitre, comme pour figer la situation. En dernier, nous avons les planches de Jiminy le cafard, planches en noir et blanc où les dialogues sont grinçants et corrosifs à souhait.
On peut dire que ce conte de fées pour adultes ne laissera personne indifférent. D’autant plus que le dénouement est parfaitement inattendu.
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